Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !
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Causerie " les amphibiens du Pilat" - par saisie
CR causerie « Les amphibiens du Pilat » du 17 mars 2023
Par Lisa Trinquier
à la salle des Associations de Maclas
Lisa Trinquier, chargée de mission Environnement au CPIE des Monts du Pilat, est venue ce soir nous apprendre à connaître et reconnaître les amphibiens de notre région. Et quoi de mieux pour cela que de le faire avec humour ? Ainsi, nous avons commencé cette soirée par… dessiner, chacun et chacune, un amphibien pour voir un peu d’où nous partions ! Nous avons ainsi vite compris que nous n’étions pas là pour écouter Lisa passivement mais, tout au contraire, pour participer activement à notre apprentissage.
Savez-vous, que le mot « amphibien » signifie « vivre des deux côtés » (dans l’eau puis sur terre) ? Evidemment, ce n’est pas si simple puisque la salamandre de Lanza et la salamandre noire, absentes du Pilat, ne vivent que sur terre !
Tous les amphibiens sont protégés car menacés : Lisa nous propose d’identifier ces menaces.
En cause : la destruction de leur habitat bien sûr (disparition des zones humides, déforestation, arrachage des haies, agriculture intensive…) et sa fragmentation dramatique qui appauvrit génétiquement les populations, mais aussi les espèces exotiques envahissantes (comme la grenouille taureau, venue de Floride, ou le crapaud xenopus, d’origine africaine) et les maladies (d’ailleurs, amis naturalistes, pensez à nettoyer vos bottes quand vous vous déplacez d’un site à un autre car vous contribuez à disséminer ces maladies !).
Puis Lisa nous raconte la petite histoire de « Grenouillette, le triton sans queue », qui explique avec humour les différents stades de la vie du triton, le rôle de sa queue et, plus généralement, la distinction entre les deux groupes d’amphibiens : les anoures et les amphibiens.
Quésaco ? Les premiers n’ont pas de queue à l’âge adulte et les seconds, si !
Et qui sont-ils ? Chez les urodèles, 4 espèces : la salamandre tachetée, le triton palmé, le triton crêté et le triton alpestre. Chez les anoures, 6 espèces : l’alyte accoucheur, le crapaud calamite, les crapauds communs et épineux, le sonneur à ventre jaune, les grenouilles rousses et agiles, les grenouilles vertes et rieuses (à ne pas confondre avec la reinette d’un vert immaculé).
Comment les reconnaitre ? Après nous avoir donné les éléments d’identification physique, Lisa nous met à l’épreuve, en nous demandant d’identifier qui est qui, sur de belles mais trompeuses photos… et nous nous en tirons plutôt honorablement !
On peut aussi tenter la reconnaissance par leur chant : doux, fort, plaintif, aigu, ricanant ou ronronnant, à chacun sa chanson.
Alors tendez l’oreille et ouvrez bien les yeux pour admirer ces animaux souvent très beaux.
Et restez prudents en conduisant de février à avril, leur période de migration et de reproduction, moment où ils traversent les routes et risquent de se faire écraser. Les amphibiens, comme le reste de la biodiversité, sont en régression et Lisa s’inquiète de leur avenir dans le Pilat.
Une dernière info très importante : il est strictement interdit par la loi de toucher et déplacer les amphibiens. Si, malgré tout, vous deviez le faire, pour en enlever un du milieu de la route par exemple, ne le touchez pas à mains nues (ayez toujours une paire de gants jetables à disposition) : vous pourriez léser sa protection cutanée ou lui transmettre des maladies.
Un grand merci à Lisa pour cette présentation ludique et sérieuse à la fois, ainsi qu’à tous les participants qui se sont prêtés au jeu de bon cœur.
CR causerie « Les amphibiens du Pilat » du 17 mars 2023
Par Lisa Trinquier
à la salle des Associations de Maclas
Lisa Trinquier, chargée de mission Environnement au CPIE des Monts du Pilat, est venue ce soir nous apprendre à connaître et reconnaître les amphibiens de notre région. Et quoi de mieux pour cela que de le faire avec humour ? Ainsi, nous avons commencé cette soirée par… dessiner, chacun et chacune, un amphibien pour voir un peu d’où nous partions ! Nous avons ainsi vite compris que nous n’étions pas là pour écouter Lisa passivement mais, tout au contraire, pour participer activement à notre apprentissage.
Savez-vous, que le mot « amphibien » signifie « vivre des deux côtés » (dans l’eau puis sur terre) ? Evidemment, ce n’est pas si simple puisque la salamandre de Lanza et la salamandre noire, absentes du Pilat, ne vivent que sur terre !
Tous les amphibiens sont protégés car menacés : Lisa nous propose d’identifier ces menaces.
En cause : la destruction de leur habitat bien sûr (disparition des zones humides, déforestation, arrachage des haies, agriculture intensive…) et sa fragmentation dramatique qui appauvrit génétiquement les populations, mais aussi les espèces exotiques envahissantes (comme la grenouille taureau, venue de Floride, ou le crapaud xenopus, d’origine africaine) et les maladies (d’ailleurs, amis naturalistes, pensez à nettoyer vos bottes quand vous vous déplacez d’un site à un autre car vous contribuez à disséminer ces maladies !).
Puis Lisa nous raconte la petite histoire de « Grenouillette, le triton sans queue », qui explique avec humour les différents stades de la vie du triton, le rôle de sa queue et, plus généralement, la distinction entre les deux groupes d’amphibiens : les anoures et les amphibiens.
Quésaco ? Les premiers n’ont pas de queue à l’âge adulte et les seconds, si !
Et qui sont-ils ? Chez les urodèles, 4 espèces : la salamandre tachetée, le triton palmé, le triton crêté et le triton alpestre. Chez les anoures, 6 espèces : l’alyte accoucheur, le crapaud calamite, les crapauds communs et épineux, le sonneur à ventre jaune, les grenouilles rousses et agiles, les grenouilles vertes et rieuses (à ne pas confondre avec la reinette d’un vert immaculé).
Comment les reconnaitre ? Après nous avoir donné les éléments d’identification physique, Lisa nous met à l’épreuve, en nous demandant d’identifier qui est qui, sur de belles mais trompeuses photos… et nous nous en tirons plutôt honorablement !
On peut aussi tenter la reconnaissance par leur chant : doux, fort, plaintif, aigu, ricanant ou ronronnant, à chacun sa chanson.
Alors tendez l’oreille et ouvrez bien les yeux pour admirer ces animaux souvent très beaux.
Et restez prudents en conduisant de février à avril, leur période de migration et de reproduction, moment où ils traversent les routes et risquent de se faire écraser. Les amphibiens, comme le reste de la biodiversité, sont en régression et Lisa s’inquiète de leur avenir dans le Pilat.
Une dernière info très importante : il est strictement interdit par la loi de toucher et déplacer les amphibiens. Si, malgré tout, vous deviez le faire, pour en enlever un du milieu de la route par exemple, ne le touchez pas à mains nues (ayez toujours une paire de gants jetables à disposition) : vous pourriez léser sa protection cutanée ou lui transmettre des maladies.
Un grand merci à Lisa pour cette présentation ludique et sérieuse à la fois, ainsi qu’à tous les participants qui se sont prêtés au jeu de bon cœur.