Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !   

Programme des activités
 
Activités - Sortie

   


Rubriques

Déplier Fermer Divers

Déplier Fermer Protection

Déplier Fermer Sortie

Déplier Fermer Communication

Déplier Fermer Documents

Déplier Fermer Réunions

Déplier Fermer Animations

Déplier Fermer Conférences

Derniers billets
Archives
09-2024 Octobre 2024
L M M J V S D
  01 02 03 04 05 06
07 08 09 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
 ↑  
Sortie

Promenons nous dans les bois .... avec Michel 04/15  -  par Herve

Samedi 25 avril 2015 Promenons nous dans les bois .... -

Nous partîmes 17 colibris mais, quand le soir fut venu, nous n’étions plus que 9.

Et non, aucun colibri n’a engraissé un loup dans les bois du Collet de Doizieux mais nous avons bénéficié d’un bel orage bien mouillé…

Au début de la sortie, Michel PIERRET nous a invités à découvrir des photographies du Collet de Doizieux au cours des âges. Il a présenté une coupe de hêtre né vers 1830 et replacé quelques évènements (déprise agricole, tempête de 1999) vécus par ce vénérable hêtre.

Arrivé au collet, nous avons pu observer sa souche (en contrebas du collet) entourée de la relève : graines en cours de germination. Son frère (estimé plus vieux) encore sur pied est visible au-dessus de la nouvelle piste forestière. Sa circonférence a été mesurée : les bras de 2 grands et 2 petits colibris. Un très bel arbre…

Ensuite, chaussures de marche au pied et sous les grondements menaçants du ciel, nous nous sommes enfoncés dans la forêt composée de pins laricio, hêtres, noisetiers, bouleaux…

Au plus haut, à côté d’une très grande fourmilière au parfum caractéristique d’acide formique, Michel préféra, avec l’orage approchant, perdre un peu d’altitude. Nous profitâmes alors de cet imprévu pour tenir palabre sous de grands résineux tendant généreusement leurs branches pour tenter de nous abriter. Peine perdue, le couvert fut transpercé et nous nous repliâmes sous l’auvent de l’auberge du Collet de Doizieux.

Mouillés et sentant le froid venir, une partie de la troupe rejoignit leurs pénates.

Les colibris restants au travers de photographies aériennes ont suivi l’évolution des parcelles au cours des années.

Gentiment, alors que les travaux sont en cours, la nouvelle propriétaire de l’auberge nous offrit une boisson chaude.

Ragaillardis par ce breuvage chaud, les colibris sont repartis à la conquête de la forêt.

" Cette parcelle a été plantée en 1980 ; regardez cet arbre, c’est le plus beau de la plantation ; ici, j’ai tout planté à la pelle et la pioche et tout transporté dans la pente avec une brouette ; regardez ces galeries sous l’écorce, c’est l’œuvre des scolytes, petits scarabées ; le pic noir mange jusqu’à 500 scolytes par jour ; cette parcelle a été nettoyée pour ne laisser que les arbres de valeur, du coup, les chevreuils abroutissent les arbres restants ou se frottent dessus pour dégager leur bois du velours abimant les arbres de valeur ; je vais laisser la forêt se régénérer toute seule à cet endroit… "

Au cœur de sa parcelle est caché un écrin de hêtres destinés à un ilot de vieillissement. Michel laisse cette enclave évoluer naturellement sans intervenir. Certains colibris se seraient bien installés dans la petite cabane en pierre découverte au sein de cet ilot de verdure. Zut, elle n’a plus de toit !

Vous comprendrez aisément que Michel connait sa forêt par cœur et, intarissable comme tout passionné, il nous a transmis son expérience, ses connaissances…

Euh ! Il est 20h Michel ! Il faudrait peut-être rentrer avant que le loup sorte de sa tanière.

Encore merci à Michel pour cette promenade !

On repart quand ?????

Samedi 25 avril 2015 Promenons nous dans les bois .... -

Nous partîmes 17 colibris mais, quand le soir fut venu, nous n’étions plus que 9.

Et non, aucun colibri n’a engraissé un loup dans les bois du Collet de Doizieux mais nous avons bénéficié d’un bel orage bien mouillé…

Au début de la sortie, Michel PIERRET nous a invités à découvrir des photographies du Collet de Doizieux au cours des âges. Il a présenté une coupe de hêtre né vers 1830 et replacé quelques évènements (déprise agricole, tempête de 1999) vécus par ce vénérable hêtre.

Arrivé au collet, nous avons pu observer sa souche (en contrebas du collet) entourée de la relève : graines en cours de germination. Son frère (estimé plus vieux) encore sur pied est visible au-dessus de la nouvelle piste forestière. Sa circonférence a été mesurée : les bras de 2 grands et 2 petits colibris. Un très bel arbre…

Ensuite, chaussures de marche au pied et sous les grondements menaçants du ciel, nous nous sommes enfoncés dans la forêt composée de pins laricio, hêtres, noisetiers, bouleaux…

Au plus haut, à côté d’une très grande fourmilière au parfum caractéristique d’acide formique, Michel préféra, avec l’orage approchant, perdre un peu d’altitude. Nous profitâmes alors de cet imprévu pour tenir palabre sous de grands résineux tendant généreusement leurs branches pour tenter de nous abriter. Peine perdue, le couvert fut transpercé et nous nous repliâmes sous l’auvent de l’auberge du Collet de Doizieux.

Mouillés et sentant le froid venir, une partie de la troupe rejoignit leurs pénates.

Les colibris restants au travers de photographies aériennes ont suivi l’évolution des parcelles au cours des années.

Gentiment, alors que les travaux sont en cours, la nouvelle propriétaire de l’auberge nous offrit une boisson chaude.

Ragaillardis par ce breuvage chaud, les colibris sont repartis à la conquête de la forêt.

" Cette parcelle a été plantée en 1980 ; regardez cet arbre, c’est le plus beau de la plantation ; ici, j’ai tout planté à la pelle et la pioche et tout transporté dans la pente avec une brouette ; regardez ces galeries sous l’écorce, c’est l’œuvre des scolytes, petits scarabées ; le pic noir mange jusqu’à 500 scolytes par jour ; cette parcelle a été nettoyée pour ne laisser que les arbres de valeur, du coup, les chevreuils abroutissent les arbres restants ou se frottent dessus pour dégager leur bois du velours abimant les arbres de valeur ; je vais laisser la forêt se régénérer toute seule à cet endroit… "

Au cœur de sa parcelle est caché un écrin de hêtres destinés à un ilot de vieillissement. Michel laisse cette enclave évoluer naturellement sans intervenir. Certains colibris se seraient bien installés dans la petite cabane en pierre découverte au sein de cet ilot de verdure. Zut, elle n’a plus de toit !

Vous comprendrez aisément que Michel connait sa forêt par cœur et, intarissable comme tout passionné, il nous a transmis son expérience, ses connaissances…

Euh ! Il est 20h Michel ! Il faudrait peut-être rentrer avant que le loup sorte de sa tanière.

Encore merci à Michel pour cette promenade !

On repart quand ?????

Fermer Fermer

Publié le 28/04/2015 ~ 08:54   Tous les billets   Haut