Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !   

Programme des activités
 
Activités - Conférences

   


Rubriques

Déplier Fermer Divers

Déplier Fermer Protection

Déplier Fermer Sortie

Déplier Fermer Communication

Déplier Fermer Documents

Déplier Fermer Réunions

Déplier Fermer Animations

Déplier Fermer Conférences

Derniers billets
Archives
09-2024 Octobre 2024
L M M J V S D
  01 02 03 04 05 06
07 08 09 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
 ↑  
Conférences

Les observatoires de la biodiversité – Les sciences participatives 01/17  -  par Clotilde

Vendredi 6 janvier à Maclas  Les observatoires de la biodiversité – Les sciences participatives présentés par Régis Didier du Parc du Pilat.

0117_grd3.JPG

Ce vendredi, une vingtaine de personnes étaient venues assister à la causerie donnée par régis Didier sur les observatoires de la biodiversité, et en particulier sur le volet qui fait appel aux citoyens. C’est un sujet autour duquel il y a beaucoup d’effervescence, du niveau local au niveau mondial.

Régis commence par rappeler ce que l’on entend par biodiversité. Il s’agit de la diversité des milieux (écosystèmes), des espèces (flore, faune) et des individus.

L’Observatoire de la Biodiversité est un dispositif objectif qui permet d’évaluer l’état et l’évolution de la diversité (éco systémique, spécifique et génétique) à travers des indicateurs. Il existe au niveau national avec l’Observatoire National de la Biodiversité (ONB) né en 2011 qui utilise ainsi 80 indicateurs (de pression, d’état et de réponse (quoi faire ensuite)).

Au niveau du Parc du Pilat, c’est l’Observatoire de la Biodiversité du Parc du Pilat (OBPP), crée en 2009, qui utilise une vingtaine d’indicateurs. Il s’occupe du suivi d’espèces telles l’écrevisse à pied blanc, les papillons des prairies, les oiseaux, la chouette chevêche, la flore et les amphibiens.

Ces observatoires, afin d’être objectifs, ont besoin d’un grand nombre de données, avec des indicateurs indispensables, sachant que tout ne peut pas être suivi. Les sciences participatives, demandant l’implication des habitants, sont donc une solution pour multiplier les connaissances. Participer à un observatoire, demande du temps mais pas de compétences particulières.

Le Parc du Pilat est partenaire de 4 observatoires qu’il relaye au niveau local auprès des citoyens :

  1. L’Observatoire de la Flore Patrimoniale (crée en 2007) qui regroupe à l’heure actuel 60 observateurs avec 250 stations suivies. Il s’agit d’un relevé par station et par an et d’une rencontre par an entre participants pour échanger.
  2. L’Observatoire des Amphibiens du massif Central –« un dragon dans mon jardin ». Crée en 2013, il s’agissait au départ de transmettre les données « opportunistes » sur les amphibiens. Il est maintenant possible de participer au comptage lors des périodes de déplacements.
  3. L’Observatoire de la biodiversité dans les jardins –opération papillon, crée par le Portail Noé Conservation et relayé par le Parc. 30 jardins sont actuellement inscrits.
  4. Phénoclim (crée en 2004 et porté par le CREA) : à l’heure actuelle il y a 10 observateurs dans la Parc, dont 2 collèges. Ce dispositif permet d’étudier la phénologie (c'est-à-dire l’arrivée d’évènements du type premier bourgeon, première feuille…) par rapport au changement climatique.

Il existe encore bien d’autres observatoires, plus ou moins spécifiques selon les régions. Tous ces programmes sont recensés de façon plus ou moins exhaustive sur le site naturefrance.fr (onglet Sciences participatives). Un autre site ressources est vigie nature.

Tous ces observatoires permettent non seulement d’augmenter le volume de données et ainsi de connaissances. Mais ils permettent également de devenir un observateur de la nature qui nous entoure, ce qui nous permet de mieux la connaitre, l’apprécier et la sentir…

Alors si vous souhaitez en savoir plus et participer, n’hésitez pas à prendre contact avec Régis Didier par mail (biodiversité.pilat@gmail.com).

Un grand merci à lui pour nous avoir présenté ces dispositifs.

Vendredi 6 janvier à Maclas  Les observatoires de la biodiversité – Les sciences participatives présentés par Régis Didier du Parc du Pilat.

0117_grd3.JPG

Ce vendredi, une vingtaine de personnes étaient venues assister à la causerie donnée par régis Didier sur les observatoires de la biodiversité, et en particulier sur le volet qui fait appel aux citoyens. C’est un sujet autour duquel il y a beaucoup d’effervescence, du niveau local au niveau mondial.

Régis commence par rappeler ce que l’on entend par biodiversité. Il s’agit de la diversité des milieux (écosystèmes), des espèces (flore, faune) et des individus.

L’Observatoire de la Biodiversité est un dispositif objectif qui permet d’évaluer l’état et l’évolution de la diversité (éco systémique, spécifique et génétique) à travers des indicateurs. Il existe au niveau national avec l’Observatoire National de la Biodiversité (ONB) né en 2011 qui utilise ainsi 80 indicateurs (de pression, d’état et de réponse (quoi faire ensuite)).

Au niveau du Parc du Pilat, c’est l’Observatoire de la Biodiversité du Parc du Pilat (OBPP), crée en 2009, qui utilise une vingtaine d’indicateurs. Il s’occupe du suivi d’espèces telles l’écrevisse à pied blanc, les papillons des prairies, les oiseaux, la chouette chevêche, la flore et les amphibiens.

Ces observatoires, afin d’être objectifs, ont besoin d’un grand nombre de données, avec des indicateurs indispensables, sachant que tout ne peut pas être suivi. Les sciences participatives, demandant l’implication des habitants, sont donc une solution pour multiplier les connaissances. Participer à un observatoire, demande du temps mais pas de compétences particulières.

Le Parc du Pilat est partenaire de 4 observatoires qu’il relaye au niveau local auprès des citoyens :

  1. L’Observatoire de la Flore Patrimoniale (crée en 2007) qui regroupe à l’heure actuel 60 observateurs avec 250 stations suivies. Il s’agit d’un relevé par station et par an et d’une rencontre par an entre participants pour échanger.
  2. L’Observatoire des Amphibiens du massif Central –« un dragon dans mon jardin ». Crée en 2013, il s’agissait au départ de transmettre les données « opportunistes » sur les amphibiens. Il est maintenant possible de participer au comptage lors des périodes de déplacements.
  3. L’Observatoire de la biodiversité dans les jardins –opération papillon, crée par le Portail Noé Conservation et relayé par le Parc. 30 jardins sont actuellement inscrits.
  4. Phénoclim (crée en 2004 et porté par le CREA) : à l’heure actuelle il y a 10 observateurs dans la Parc, dont 2 collèges. Ce dispositif permet d’étudier la phénologie (c'est-à-dire l’arrivée d’évènements du type premier bourgeon, première feuille…) par rapport au changement climatique.

Il existe encore bien d’autres observatoires, plus ou moins spécifiques selon les régions. Tous ces programmes sont recensés de façon plus ou moins exhaustive sur le site naturefrance.fr (onglet Sciences participatives). Un autre site ressources est vigie nature.

Tous ces observatoires permettent non seulement d’augmenter le volume de données et ainsi de connaissances. Mais ils permettent également de devenir un observateur de la nature qui nous entoure, ce qui nous permet de mieux la connaitre, l’apprécier et la sentir…

Alors si vous souhaitez en savoir plus et participer, n’hésitez pas à prendre contact avec Régis Didier par mail (biodiversité.pilat@gmail.com).

Un grand merci à lui pour nous avoir présenté ces dispositifs.

Fermer Fermer

Publié le 06/01/2017 ~ 19:13   Tous les billets   Haut