Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !
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Association "CPN Le Colibri"
COMPTE RENDU DE L'ASSEMBLEE GENERALE
DU 15 DECEMBRE 2018
Etaient présents :
Vanessa COQUEREL
Clotilde DARCHE
Maurice DECLERCK
Régis DUMAS
Jean-Luc JUTHIER
Véronique JUTHIER
Jacqueline LAMIRAL
Jean LAVALLEZ
Eliane MAZARD
Jean MAZARD
Jean MAZZONI
Thierry PELUCHON
Etaient représentés :
Marie Claude et Georges FEAUD représentés par Jean MAZARD
Joëlle et Michel RAMOS par Jacqueline LAMIRAL
Pierre EXERTIER par Clotilde DARCHE
Catherine LAVALLEZ et Giovanni BOSCHETTI par Jean LAVALLEZ
soit 19 votants
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Rappel de l'ordre du jour:
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Présentation et adoption des bilans : moral, d'activité et financier
(pour les détails se reporter au rapport de présentation téléchargeable sur le site internet de CPN Le Colibri )
Les bilans moral et d'activité sont présentés par Clotilde DARCHE et Jacqueline LAMIRAL et le bilan financier par Thierry PELUCHON.
La grande nouveauté 2018, dans la vie de l'association, a été sa transformation en association collégiale : l'association est maintenant gérée par un Collectif de 8 personnes, qu'il est souhaitable d'étoffer (les statuts prévoient 5 membres minimum et 15 membres maximum).
En 2018 une newsletter a été créée et un nouveau système d'envoi des mails aux adhérents ("Sendinblue") a été mis en place.
Adhérents :
Comme dans toute association, le nombre des adhérents évolue et on constate en 2017/2018 une baisse des adhésions : 93 adhérents (- 54 par rapport à 2016/2017), représentant 46 familles, soit 78 adultes et 15 enfants.
A noter qu'en 2016/2017 des adhésions gratuites ont été offertes aux participants de conférences importantes comme celle concernant la maladie de Lyme.
La majorité des adhérents provient des communes du secteur de Pélussin ( Pélussin, Maclas, Véranne, Roisey, St Appolinard ) mais aussi de nombreuses autres communes du Pilat ou d'ailleurs.
Actions réalisées en 2017/2018 :
Bilan financier 2017/2018
Le résultat net 2017/2018 est de – 842,31 € pour un montant de dépenses de 2 317,71 € et un montant de recettes de 1 475,40 €. Les comptes ont été arrêtés à la date du 31/08/2018.
En 2018, les recettes proviennent essentiellement des adhésions (875 €) les autres recettes proviennent des dons et du tronc lors des conférences (215 €) et enfin de la vente de produits (355 €). Colibri ne bénéficie que d'une seule subvention : 30 € de la municipalité de Maclas.
Les principales dépense de 2018 correspondent à l'achat d'un nouveau système de repasse pour la tour à hirondelles de Roisey (900 €) ainsi qu'à l'installation du panneau de présentation de la tour à hirondelles à St-Pierre-de-Boeuf (421 €).
A l'arrêt des comptes, c'est une somme de 6 358,45 € qui est en caisse, après prise en compte du reliquat des exercices antérieurs :+7 200,76 €.
Les bilans moral, d'activité et financier 2017/2018 sont approuvés chacun à l'unanimité des présents soit 19 voix pour.
Projets et budget prévisionnel 2018/2019
(voir le détail dans le rapport de présentation téléchargeable sur le site internet de CPN Le Colibri)
Objectifs pour 2018/2019:
Pérenniser l'existence du CPN Le Colibri en intégrant de nouvelles personnes au Collectif et en continuant nos actions :
Budget prévisionnel 2018/2019
Il est élaboré sur la base des dépenses et recettes ordinaires de l'exercice précédent. Il s'élève à 1430 € en recettes et 1 600 € de dépenses. 1 200 € de dépenses exceptionnelles sont également prévus ( inauguration de la tour à hirondelles et réalisation de panneaux pour le stand de Colibri).
Ce budget est équilibré grâce au reliquat de l'exercice antérieur.
Tout nouveau projet devra être assorti d'une recherche de financement, sans quoi le solde positif actuel sera très vite épuisé.
Les projets et le budget prévisionnel 2018/2019 sont approuvés à l'unanimité des présents soit 19 voix pour.
Election au Collectif
A l'exception de Samuel MESNIL qui ne souhaite plus faire partie du Collectif, les membres actuels du Collectif acceptent de se représenter. Une nouvelle personne, Nonande. MENETRIER, souhaite rejoindre le Collectif. Elle assistera à la prochaine réunion pour mieux connaître l'association.
Le Collectif se compose des personnes suivantes :
Hervé BOUYSSOU, Vanessa COQUEREL, Clotilde DARCHE, Véronique JUTHIER, Jacqueline LAMIRAL, Jean LAVALLEZ, Thierry PELUCHON.
La composition du Collectif est approuvée à l'unanimité soit par 19 voix pour.
Tous les membres de l'association peuvent participer, même ponctuellement, aux réunions du Collectif, afin d'apporter des idées nouvelles.
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Samedi 15 décembre 2018 : Atelier de fabrication de mangeoires à oiseaux assuré par Clotilde Darche, Denis Choron et Laurent Juzsack à la Maison des Associations de Maclas.
Ce samedi 15 décembre, avant notre assemblée générale, avait lieu notre animation mensuelle. Il s’agissait de fabrication de mangeoires pour nourrir les oiseaux cet hiver, le tout au profit de l’association. Neuf personnes dont deux enfants volontaires et participatifs ont eu le bonheur de s’y atteler.
Malgré le froid, nous nous sommes mis à l’extérieur pour faire les découpes de bois. Et c’est avec plaisir que nous nous sommes rapatriés au chaud pour terminer l’assemblage !
Au total, quatre mangeoires ont été fabriquées, à suspendre ou mettre sur un poteau. Le tout s’étant déroulé dans une ambiance très conviviale, il ne manquait plus que le vin chaud !
Un grand merci à Denis et Laurent pour avoir apporté leur aide, leur outillage et leurs connaissances ! A refaire l’année prochaine, en essayant pourquoi pas d’autres tailles ou d’autres modèles.
Vendredi 7 décembre 2018 Causerie sur "Les nuisibles ! Vous avez dit nuisibles ?" par Régis Didier
Régis Didier, naturaliste du Pilat, est venu ce soir nous parler des espèces dites « nuisibles » et de la règlementation qui les concerne.
Depuis 2016, la loi parle d’animaux susceptibles d’occasionner des dommages et non plus de nuisibles. Ils sont regroupés en 3 catégories selon leur origine (espèces indigènes pour la liste I) et selon la durée de la réglementation (3 ans pour la liste II et 10 ans pour la liste III).
19 espèces sont concernées en France : ragondin, rat musqué, vison d’Amérique, raton laveur, chien viverand, bernache du Canada (liste I), renard, martre, fouine, belette, putois, pie, étourneau, geai, corneille, corbeau freux (liste II), sanglier, lapin de garenne, pigeon ramier (liste III).
Le classement de ces espèces en tant que nuisibles a pour conséquence un encadrement particulier de leur élimination. Ces animaux peuvent donc être détruits tout au long de l’année, si cela est fait dans les cadres réglementaires en vigueur. Paradoxalement, ceci n’est pas le cas de bien d’autres espèces dont la destruction n’est pas encadrée et peut donc être effectuée par n’importe qui et n’importe quand (par exemple frelons asiatique, souris, musaraignes…).
Ce sont des arrêtés préfectoraux qui fixent les conditions de destruction de ces espèces. Différentes méthodes peuvent être employées pour détruire ces animaux : tir, déterrage, furetage, enfumage, oiseaux de chasse et piégeage. Les produits toxiques sont interdits. Chaque espèce a ses procédés particuliers.
Régis Didier nous parle en particulier du piégeage qu’il connait bien. Il nous a présenté les différents systèmes de pièges existant ainsi que les modalités d’obtention de l’agrément de piégeur. Une fois un animal « nuisible » attrapé, il ne peut être relâché et doit obligatoirement être détruit sous peine d’amende.
Pour quels motifs ces animaux sont-ils classés en tant que nuisibles ? Selon la loi, ce classement se justifie par l’atteinte qu’ils peuvent porter à la santé et la sécurité publique (par exemple l’échinococcose du renard), à la protection de la faune et de la flore, aux dommages importants causés aux activités agricoles, forestières et aquacoles ou encore aux dommages importants à d’autres formes de propriété (poulailler ou ruche par exemple). Ce classement varie régulièrement d’une année sur l’autre et donne lieu à des débats houleux.
S’en est suivie une série de questions permettant de mieux comprendre l’origine de ce classement, notamment en termes de propositions institutionnelles, ainsi que des questions plus particulières sur certaines espèces non mentionnées tel le blaireau.
Un grand merci à Régis pour nous avoir présenté, de façon neutre et ouverte, cette question si délicate aux yeux de certains amoureux de la nature et de la faune en particulier.