Comme le Colibri, apportons chacun notre petite goutte d'eau à la préservation de la Nature !   

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Samedi 14 décembre 2019: Atelier de " Construction de Mangeoires à oiseaux" animé par Marc BISSON ".

(enregistrement audio ici)

  Mangeoire2.JPGCe samedi 14 décembre, avant notre assemblée générale,  avait lieu notre animation mensuelle. Il s’agissait de fabrication de mangeoires pour nourrir les oiseaux cet hiver, le tout au profit de l’association. Neuf personnes dont deux enfants volontaires et participatifs ont eu le bonheur de s’y atteler.

Malgré le froid, nous nous sommes mis à l’extérieur pour faire les découpes de bois. Et c’est avec plaisir que nous nous sommes rapatriés au chaud pour terminer l’assemblage !

Au total, quatre mangeoires ont été fabriquées, à suspendre ou mettre sur un poteau. Le tout s’étant déroulé dans une ambiance très conviviale, il ne manquait plus que le vin chaud !

Un grand merci à Denis et Laurent pour avoir apporté leur aide, leur outillage et leurs connaissances ! A refaire l’année prochaine, en essayant pourquoi pas d’autres tailles ou d’autres modèles.

Publié le 28/12/2019 ~ 14:23  Haut

Vendredi 6 décembre 2019: Causerie sur "Les plantes exotiques envahissantes ou invasives du Pilat et d'ailleurs" par Emilie MOINE du CPIE des Monts du Pilat et Kamel ELIAS ingénieur agronome.

Notre causerie sur le thème "Les espèces végétales exotiques envahissantes du Pilat et de France" a réuni une trentaine de personnes qui ont bravé le froid pour venir écouter nos deux experts en la matière.

Tout d'abord Émilie MOINE, co-directrice du CPIE des Monts du Pilat et référente "Plantes invasives", nous a d'abord présenté les activités du Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement aussi appelé "La Maison de l'Eau et de l'Environnement" à Marlhes : pôle relai départemental, formation tout public, hébergement en gite, séjours scolaires, diffusion d'information sur les meilleurs pratique, jardin écologique, mares, projets environnementaux, …

Puis en duo avec Kamel ELIAS, Emilie est rentrée dans le vif du sujet pour étudier le parcours et l'histoire de ces plantes exotiques invasives par définition arrivées sur notre sol à partir de l'an 1500. Chacune a son risque sanitaire, environnemental et/ou économique, mais aussi ses vertus ornementales, médicinales ou autres et son mode de reproduction. C'est pourquoi tout n'est pas noir ou blanc et qu'il ne convient pas toujours de la combattre plutôt que de s'y adapter voire d'en tirer profit.

Plantes.JPGLa première règle consiste à se préoccuper au plus tôt d'une espèce nouvelle s'installant sur notre territoire car sinon il semble peine perdue de l'éradiquer. Il en est ainsi de l'ambroisie à feuille d'armoise, des renouées asiatiques, ou des Jussies exotiques dont on ne peut plus se défaire et qui sont les principales espèces exotiques invasives du Pilat. En libérant des surfaces de sol de leur couvert végétal, nous avons laissé la place à ces plantes peu exigeantes et à forte reproduction sexuée et/ou végétative. De nombreuses questions ont émergé de l'Assistance. Il ressort de nos échanges que, devant la difficulté et l'ampleur de la tâche, nous ne pouvons plus maintenant que limiter leur prolifération en adoptant tous au niveau de chaque citoyen (en plus des mairies et autorités compétentes) des pratiques adaptées à chaque plante. Par exemple pour l'ambroisie un simple arrachage à laisser sur place avant la floraison. Pour en savoir plus, n'hésitons pas à nous référer aux préconisations du CPIE des Monts du Pilat à l'adresse http://www.cpiedupilat.fr/portfolio/plantes-invasives/

Nous avons finalement passé une excellente soirée à échanger sur un sujet pas si simple, mais pour lequel nous nous sentons maintenant plus sensibilisés au point d'agir et de remplir notre tâche dans notre périmètre de citoyen.

Merci à tous.

Publié le 08/12/2019 ~ 12:26  Haut

Jeudi 28 Nov 2019: Ciné-débat à Pélussin " avec le film "Jardin Sauvage" de Sylvain LEFEVRE suivi de notre débat sur la Biodiversité au jardin" animé par Lorêva Alavain de Ciné-Pilat et Régis Didier chargé de mission au Parc du Pilat, assistés de Clotilde Darche et Stéphane Tarin, en collaboration avec l'Association Vent de Bio.

2019_Cinee_deebat.JPG
Publié le 08/12/2019 ~ 12:22  Haut

Samedi 23 Nov 2019: Atelier "Paillage et Bienfaits" par Laurent TROUILLET.

C’est lors d’une journée pluvieuse et venteuse que nous nous sommes retrouvés à 10 chez Chantal Granottier  et Pascal au Pont Jacquet pour en apprendre plus sur le paillage grâce à Laurent Trouillet.

Chaleureusement accueillis par Chantal et Pascal autour de tisanes et gâteaux maison, la rencontre a débuté par un tour de table avec présentation de chacun, de son expérience et de ses attentes.

Paillage1.jpgPaillage_2.jpg
 

Chantal et Pascal nous parlent de leur terrain qu’ils ont depuis moins d’un mois et de leurs envies: un potager oublié à réveiller,  une nouvelle parcelle à créer, des arbres fruitiers à planter, sur un terrain où des affleurements rocailleux percent ici et là. Certains d’entre nous cherchent ici des conseils sur les matériaux, l’enrichissement et l’entretien du paillage ou encore à compléter leurs connaissances.

Laurent Trouillet a alors fait la synthèse de nos demandes, développé le principe de paillage, de ses apports au jardin et des principes pour bien le réussir.

1-Rôle du paillage :

-créer ou maintenir de la vie au sol en créant un « mulch », c’est-à-dire un sol riche, accueillant et productif 

-maintenir l’humidité et limiter l’arrosage 

-attirer des animaux : vers de terre, insectes de tout type

-mettre en bonne condition un terrain jamais utilisé

Un paillage réussi sur plusieurs années donne une terre noire, souple, meuble, rendant le bêchage inutile.

2-Sur le terrain :

La première zone à travailler est une parcelle autrefois exploitée puis délaissée depuis près de 10 ans.  On peut quand même la repérer : la végétation y est différente, typique d’un sol qui a déjà été travaillé. Ici, il s’agit surtout de réveiller ce sol et d’accroitre l’épaisseur en terre riche. Nous y mettrons une épaisse couche de feuilles d’environ 10 cm d’épaisseur : ce sera  notre couche de « vert », c’est-à-dire de végétaux riches en azote. Puis nous les recouvrirons de foin séché sur 30 à 40cm d’épaisseur.

Sur le deuxième terrain, jamais travaillé, le sol est compact et sec, couvert d’herbe. Ici, il faut le nourrir en profondeur pour y amener la vie,  l’ameublir, le développer. Nous y avons déposé  une couche de feuilles (le « vert ») d’une quinzaine de centimètres, puis une couche de carton ondulé, et enfin 30 à 40 cm de foin séché.

3-Les matériaux utilisables :  

Paille et foin sont de plus en plus difficiles à trouver. On peut les remplacer en utilisant  tout autre type de matériaux végétaux: feuilles, herbes, broyats, plus faciles d’accès. Cependant, qu’elle que soit la solution choisie, il faudra tout de même recouvrir l’ensemble d’une couche de foin ou de paille, les seuls matériaux à pouvoir être directement exposés au soleil.

-les feuilles : elles sont idéales pour le paillage, avec un rapport azote/carbone de 70 pour 30%. Elles se décomposent vite, nourrissant rapidement le sol. En plus, les vers de terre en sont très friands !Un seul inconvénient : il en faut beaucoup !

-l’herbe : si c’est possible, pensez à produire vous-même des herbes pouvant jouer ce rôle en semant dès l’automne du trèfle,  de la consoude ou de la bourrache  par exemple.

-les broyats : deux possibilités : 

 -issu de vieilles branches mortes de l’année. C’est une méthode lente car la décomposition des branches est longue et elle est régulière. Ce broyat apporte du carbone mais pas d’azote. Il faut donc ajoutant du « vert » en complément régulièrement. Rajouter chaque année environ 3 cm de broyat pour compenser la dégradation annuelle.

 -le BRF, riche lui en azote. Il a un effet dopant sur le sol, avec une production qui explose mais qui a une durée limitée : certaines plantes peuvent alors souffrir de « la fin d’azote » si le sol n’est pas enrichi régulièrement. Le BRF se dégrade en 18 mois environ.

-le carton, composé de fibres végétales, il maintient l’humidité et accélère la dégradation des végétaux.

Le paillage idéal doit avoir une épaisseur d’au moins 40cm, en sachant qu’il se tasse avec le temps. Le paillage est assez épais quand plus aucun rayon de soleil ne touche le sol. Si vous n’en avez pas assez pour couvrir une année entière avec une telle épaisseur, privilégiez le paillage d’été, qui a l’énorme avantage de protéger le sol contre la sécheresse. Pensez lors des beaux jours ensoleillés du printemps à dépailler provisoirement votre sol pour le laisser se réchauffer aux rayons du soleil. Repaillez ensuite.

4-La suite :

Une fois le paillis en place, tout au long de l’année, glissez vos déchets verts, vos résidus de tonte, votre composte directement sous la couche de paille /foin. Si vous rajoutez du crottin de cheval, étalez-le pour ne pas trop le concentrer en un même point.

Pensez à faire une rotation annuelle des cultures dans le jardin et à vous méfier aux rangs de monoculture, propice à la propagation des maladies et parasites. Mélangez au contraire vos plants pour ne pas épuiser les ressources du sol.

5-Les compléments :

Il est important de prévoir un bon ombrage pour les cultures. En plantant des arbres fruitiers directement dans les buttes par exemple, ou avec des pergolas comme dans le sud, ou encore par l’association ternaire bien connue maïs/courge/petits légumes où les grands végétaux abritent les plus petits. Une mare viendra compléter à merveille cet écosystème !

6-Un peu de sagesse:

« Au plus on veut en faire et être interventionniste, plus on fait des bêtises car on perturbe la nature » nous dit Laurent Trouillet. « En fait les choses sont très simples. Observer avant d’agir : les plantes bio-indicatrices par exemple. Ne pas vouloir aller trop vite. Se positionner d’abord comme un allié de la nature et la laisser faire, lui donner ce qu’elle attend.»

Et bien sûr, toujours laisser une part pour la nature !

Publié le 07/12/2019 ~ 20:07  Haut

Mai et octobre 2019 : Conférence et sorties sur le thème "La Géologie du Pilat" animées par Georges VITEL.

La géologie du Pilat, un thème souvent demandé par nos adhérents et auquel CPN Le Colibri aura consacré pas moins de trois séquences en 2019 : une conférence et deux sorties de terrain, toutes brillamment animées par Georges VITEL, géologue retraité, membre du Conseil régional du patrimoine géologique Auvergne-Rhône-Alpes. A ce titre il a pris et continue d'assumer une part  active dans l'inventaire du patrimoine géologique régional, et tout particulièrement de celui du département de la Loire. Par ailleurs, Georges VITEL a présidé durant plusieurs années le Conseil Scientifique du Parc naturel régional du Pilat. 

1. Conférence – vendredi 10 mai 2019 à Saint-Appolinard :

Salle comble à la salle des fêtes de Saint-Appolinard ce soir là, puisque 62 personnes ont répondu à l'invitation de Colibri. Un auditoire très attentif, qui comprenait aussi, il est vrai, quelques personnes déjà averties en matière de géologie.

Georges VITEL a su nous faire partager sa passion pour cette discipline et son application sur le Pilat, massif qu'il connaît depuis longtemps pour y avoir effectué des recherches et y avoir formé un grand nombre d'étudiants.

Nous avons découvert ainsi (voir les diapos ci-annexées) les principaux ensembles géologiques du massif, l'enchaînement des phases successives de leur mise en place, y compris par rapport à l'évolution des grandes plaques tectoniques sous-jacentes, et cela tout en portant attention à la composition des roches, dont même les qualités esthétiques ont fourni le prétexte à de magnifiques photographies à échelle microscopique.

Quoi de plus passionnant que d'apprendre que les roches métamorphiques du Pilat étaient initialement (il y environ 540 millions d'années) des sédiments déposés au fond des océans, "cuits" ensuite à 15 ou 20 km de profondeur [entre – 400 et – 250 millions d’années], sous très hautes températures et très fortes pressions, et enfin déformés et soulevés avec la naissance de la chaîne hercynienne avant d'être exhumés par l’érosion ! Une histoire qui prend aussi en compte l'évolution des climats (du tropical au glaciaire) et, enfin, l'empreinte humaine lisible dans les paysages.

Georges VITEL nous a expliqué ainsi l'histoire de la constitution du bassin houiller de Saint-Etienne et de la Vallée du Gier.

Pour celles et ceux qu'un langage un peu plus technique ne rebute pas trop, voici le résumé très synthétique que nous propose Georges Vitel de l'histoire géologique du Pilat ainsi que la Fiche documentaire éditée en 1989 par le Parc Naturel du Pilat sur la Géologie du Pilat: télécharger

c_-_lithologie_carte.jpgLe massif du Pilat est une entité géologique composée de roches métamorphiques (gneiss) et de roches magmatiques (granites).  Lors de leur évolution durant l’orogenèse hercynienne, entre – 400 et – 250 Ma (millions d’années), elles ont subi plusieurs phases de déformation. A l’origine, au Cambrien (vers 540 Ma, c’est-à-dire à l’aube des temps fossilifères), les futurs gneiss sont des roches détritiques qui se sont déposées dans des bassins de sédimentation. Par la suite, enfouies à de grandes profondeurs, elles y ont été soumises à des conditions de haute température (750-850°C) et de haute pression (3 à 4 kbar) qui ont provoqué leur transformation et leur ont donné leur aspect actuel. Lentement exhumées à la faveur de la surrection de la chaîne hercynienne (surrection provoquée elle-même par l'affrontement entre deux grandes plaques tectoniques : la plaque nord européenne d'une part, la plaque africaine d'autre part qui monte lentement vers le nord en refermant la Méditerranée), elles ont atteint la surface au Carbonifère où des granites se mettaient en place (vers -300 Ma) et que s’ouvrait le bassin houiller de Saint-Etienne où venaient s’accumuler les produits de destruction des reliefs  de la chaîne hercynienne sous l’effet d’une intense érosion sous climat tropical.

Enfin, et à titre anecdotique, gageons que, pour un certain nombre d'auditeurs, un des moments les plus marquants de cette soirée aura été sans conteste celui où notre conférencier a affirmé avec vigueur que le menhir du Flat (situé sous le village de Colombier) n'en est pas un en réalité, mais bien plutôt sculpté naturellement par ... l'érosion différentielle !! ; une réalité difficile à entendre pour des Pilatois habitués à entendre parler, depuis leur enfance, du " menhir" du Flat !...

2. Nos deux sorties de terrain – samedi 18 mai et samedi 5 octobre 2019 :

2019_05_18_Colombier_2.jpgPour compléter la conférence, une seule sortie de terrain était programmée initialement. Cependant les conditions météorologiques en ont décidé autrement, puisque la pluie nous a contraint d'interrompre prématurément, en début d'après-midi, la sortie du 18 mai.

Une seconde séquence, le 5 octobre, a permis d'achever la visite des sites prévus. Au final, cet aléa naturel aura tout de même été positif, puisqu'il nous aura permis de consacrer  plus de temps sur le terrain...

Ces deux journées, conduites par Georges Vitel, ont rassemblé une quinzaine de personnes très intéressées et motivées.

Quelques mots des sites que nous avons visités :

- Malleval : Georges Vitel nous a expliqué les affleurements rocheux dans le village et nous a appris à observer la nature des matériaux naturels utilisés historiquement dans la construction des maisons, indice précieux de la nature des roches locales. Philippe Maret, habitant la commune, nous a fait découvrir aussi un site géologique remarquable : surplombant les gorges de Malleval, les témoins visibles du jeu de la faille du Batalon.

- Véranne et Colombier : sur la route entre Véranne et le Col de l'Oeillon nous nous sommes arrêtés à deux reprises pour observer in situ des coupes géologiques et prendre conscience de la grande variété des roches constitutives, différents types de roches magmatiques et  métamorphiques pouvant voisiner sur un même site.

- le Crêt de l'Oeillon et les Trois Dents : nous  avons observé, entre autre, les gneiss rubanés à biotites. Georges Vitel nous a expliqué les conditions de formation des "chirats", célèbre formation géologique caractéristique du Pilat : constitués en période glaciaire (optimum à – 18000 ans) par les alternances gel/dégel, ils ont été rendus possibles par la nature de la roche : ici des gneiss (alors que des granits ne l'auraient pas permis). L'occasion de rappeler que les roches mères constitutives du Pilat se sont formées il y a environ 300 millions d'années (alors que les Alpes sont beaucoup plus jeunes : 30 millions d'années approximativement).

- la Croix de Montvieux et les Roches de Marlin : les deux mini carrières (non exploitées aujourd'hui) que nous avons visitées sous le Col de la Croix de Montvieux (à l'ouest du col, le long de la RD 62 en direction de St-Paul-en-Jarez) montrent la grande complexité des roches : granits, roches métamorphiques portant les traces des mouvements qui les ont affectées en profondeur (déformations, pliures, failles...) sous les effets conjugués de la pression et de la chaleur, inclusion de filons de granits et/ou de cristaux divers, remodelage partiel au cours  des périodes géologiques postérieures (de l'ère quaternaire par exemple)...

2019_10_05_Marlin_6.jpg- les Roches de Marlin (à 1900 m environ au nord du bourg de Sainte-Croix-en-Jarez) ont terminé notre journée du 5 octobre. Elles ont été l'occasion de faire connaissance avec une autre formation géologique : les micaschistes. Ces roches diffèrent fortement de celles que nous avons observées auparavant (granits, gneiss...) : plus récentes, elles renvoient à l'histoire géologique de l'ensemble de la vallée du Gier et du bassin stéphanois avec, en particulier, les filons houillers qui ont marqué une période importante de l'histoire économique de la région.

Georges Vitel nous a indiqué que la cavité ("cupule") visible au centre de la principale roche de Marlin a, comme pour le menhir du Flat, été creusée naturellement par l'érosion différentielle, et non par les humains.

Un grand merci à Georges Vitel d'avoir fait profiter les adhérents et sympathisants du Colibri de ses vastes connaissances en géologie. Trois interventions brillantes qui resteront dans les mémoires !

Merci également à  Mr et Mme Gaucher, qui ont si gentiment accueilli le groupe chez eux le 18 mai, lorsque la pluie menaçait, ainsi qu'aux propriétaires de la "Ferme de la Croix" (au Col de la Croix de Montvieux) qui nous ont autorisés à pique-niquer sur la terrasse de leur établissement, complet ce 5 octobre.

Pour en savoir plus :

  • — "Géologie de la Loire", livre de Georges VITEL, publié par l'Université de Saint-Etienne, 156 pages, 27,50 € Commande possible à :  Service des Publications, Université de Saint-Etienne, 35 rue du Onze Novembre, 42023 SAINT ETIENNE CEDEX 2
  • — "La géologie du Pilat", fiche pédagogique (en 4 pages) éditée par le Parc naturel régional du Pilat en 1989.
  • — "Promenade géologique à Saint-Etienne", par Pierre HABIG et Georges VITEL, Biotope Éditions, collection , "Ballades géologiques" , 46 pages, 2019. 4 €. Cette brochure contient un résumé très condensé de l'histoire géologique de la région de St-Etienne et présente 25 lieux remarquables dont plusieurs se rapportent directement ou indirectement à l'histoire géologique du Pilat.                           Vente en librairie et à l'office de tourisme de St-Etienne.                                                                                                                   Pour passer commande : Editions Biotope, 22 Bd Maréchal Foch, 34140 Mèze. Tel 04.67.18.65.39.  www.leclub-biotope.com
Publié le 07/12/2019 ~ 20:03  Haut