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Mai et octobre 2019 : Conférence et sorties sur le thème "La Géologie du Pilat" animées par Georges VITEL.

La géologie du Pilat, un thème souvent demandé par nos adhérents et auquel CPN Le Colibri aura consacré pas moins de trois séquences en 2019 : une conférence et deux sorties de terrain, toutes brillamment animées par Georges VITEL, géologue retraité, membre du Conseil régional du patrimoine géologique Auvergne-Rhône-Alpes. A ce titre il a pris et continue d'assumer une part  active dans l'inventaire du patrimoine géologique régional, et tout particulièrement de celui du département de la Loire. Par ailleurs, Georges VITEL a présidé durant plusieurs années le Conseil Scientifique du Parc naturel régional du Pilat. 

1. Conférence – vendredi 10 mai 2019 à Saint-Appolinard :

Salle comble à la salle des fêtes de Saint-Appolinard ce soir là, puisque 62 personnes ont répondu à l'invitation de Colibri. Un auditoire très attentif, qui comprenait aussi, il est vrai, quelques personnes déjà averties en matière de géologie.

Georges VITEL a su nous faire partager sa passion pour cette discipline et son application sur le Pilat, massif qu'il connaît depuis longtemps pour y avoir effectué des recherches et y avoir formé un grand nombre d'étudiants.

Nous avons découvert ainsi (voir les diapos ci-annexées) les principaux ensembles géologiques du massif, l'enchaînement des phases successives de leur mise en place, y compris par rapport à l'évolution des grandes plaques tectoniques sous-jacentes, et cela tout en portant attention à la composition des roches, dont même les qualités esthétiques ont fourni le prétexte à de magnifiques photographies à échelle microscopique.

Quoi de plus passionnant que d'apprendre que les roches métamorphiques du Pilat étaient initialement (il y environ 540 millions d'années) des sédiments déposés au fond des océans, "cuits" ensuite à 15 ou 20 km de profondeur [entre – 400 et – 250 millions d’années], sous très hautes températures et très fortes pressions, et enfin déformés et soulevés avec la naissance de la chaîne hercynienne avant d'être exhumés par l’érosion ! Une histoire qui prend aussi en compte l'évolution des climats (du tropical au glaciaire) et, enfin, l'empreinte humaine lisible dans les paysages.

Georges VITEL nous a expliqué ainsi l'histoire de la constitution du bassin houiller de Saint-Etienne et de la Vallée du Gier.

Pour celles et ceux qu'un langage un peu plus technique ne rebute pas trop, voici le résumé très synthétique que nous propose Georges Vitel de l'histoire géologique du Pilat ainsi que la Fiche documentaire éditée en 1989 par le Parc Naturel du Pilat sur la Géologie du Pilat: télécharger

c_-_lithologie_carte.jpgLe massif du Pilat est une entité géologique composée de roches métamorphiques (gneiss) et de roches magmatiques (granites).  Lors de leur évolution durant l’orogenèse hercynienne, entre – 400 et – 250 Ma (millions d’années), elles ont subi plusieurs phases de déformation. A l’origine, au Cambrien (vers 540 Ma, c’est-à-dire à l’aube des temps fossilifères), les futurs gneiss sont des roches détritiques qui se sont déposées dans des bassins de sédimentation. Par la suite, enfouies à de grandes profondeurs, elles y ont été soumises à des conditions de haute température (750-850°C) et de haute pression (3 à 4 kbar) qui ont provoqué leur transformation et leur ont donné leur aspect actuel. Lentement exhumées à la faveur de la surrection de la chaîne hercynienne (surrection provoquée elle-même par l'affrontement entre deux grandes plaques tectoniques : la plaque nord européenne d'une part, la plaque africaine d'autre part qui monte lentement vers le nord en refermant la Méditerranée), elles ont atteint la surface au Carbonifère où des granites se mettaient en place (vers -300 Ma) et que s’ouvrait le bassin houiller de Saint-Etienne où venaient s’accumuler les produits de destruction des reliefs  de la chaîne hercynienne sous l’effet d’une intense érosion sous climat tropical.

Enfin, et à titre anecdotique, gageons que, pour un certain nombre d'auditeurs, un des moments les plus marquants de cette soirée aura été sans conteste celui où notre conférencier a affirmé avec vigueur que le menhir du Flat (situé sous le village de Colombier) n'en est pas un en réalité, mais bien plutôt sculpté naturellement par ... l'érosion différentielle !! ; une réalité difficile à entendre pour des Pilatois habitués à entendre parler, depuis leur enfance, du " menhir" du Flat !...

2. Nos deux sorties de terrain – samedi 18 mai et samedi 5 octobre 2019 :

2019_05_18_Colombier_2.jpgPour compléter la conférence, une seule sortie de terrain était programmée initialement. Cependant les conditions météorologiques en ont décidé autrement, puisque la pluie nous a contraint d'interrompre prématurément, en début d'après-midi, la sortie du 18 mai.

Une seconde séquence, le 5 octobre, a permis d'achever la visite des sites prévus. Au final, cet aléa naturel aura tout de même été positif, puisqu'il nous aura permis de consacrer  plus de temps sur le terrain...

Ces deux journées, conduites par Georges Vitel, ont rassemblé une quinzaine de personnes très intéressées et motivées.

Quelques mots des sites que nous avons visités :

- Malleval : Georges Vitel nous a expliqué les affleurements rocheux dans le village et nous a appris à observer la nature des matériaux naturels utilisés historiquement dans la construction des maisons, indice précieux de la nature des roches locales. Philippe Maret, habitant la commune, nous a fait découvrir aussi un site géologique remarquable : surplombant les gorges de Malleval, les témoins visibles du jeu de la faille du Batalon.

- Véranne et Colombier : sur la route entre Véranne et le Col de l'Oeillon nous nous sommes arrêtés à deux reprises pour observer in situ des coupes géologiques et prendre conscience de la grande variété des roches constitutives, différents types de roches magmatiques et  métamorphiques pouvant voisiner sur un même site.

- le Crêt de l'Oeillon et les Trois Dents : nous  avons observé, entre autre, les gneiss rubanés à biotites. Georges Vitel nous a expliqué les conditions de formation des "chirats", célèbre formation géologique caractéristique du Pilat : constitués en période glaciaire (optimum à – 18000 ans) par les alternances gel/dégel, ils ont été rendus possibles par la nature de la roche : ici des gneiss (alors que des granits ne l'auraient pas permis). L'occasion de rappeler que les roches mères constitutives du Pilat se sont formées il y a environ 300 millions d'années (alors que les Alpes sont beaucoup plus jeunes : 30 millions d'années approximativement).

- la Croix de Montvieux et les Roches de Marlin : les deux mini carrières (non exploitées aujourd'hui) que nous avons visitées sous le Col de la Croix de Montvieux (à l'ouest du col, le long de la RD 62 en direction de St-Paul-en-Jarez) montrent la grande complexité des roches : granits, roches métamorphiques portant les traces des mouvements qui les ont affectées en profondeur (déformations, pliures, failles...) sous les effets conjugués de la pression et de la chaleur, inclusion de filons de granits et/ou de cristaux divers, remodelage partiel au cours  des périodes géologiques postérieures (de l'ère quaternaire par exemple)...

2019_10_05_Marlin_6.jpg- les Roches de Marlin (à 1900 m environ au nord du bourg de Sainte-Croix-en-Jarez) ont terminé notre journée du 5 octobre. Elles ont été l'occasion de faire connaissance avec une autre formation géologique : les micaschistes. Ces roches diffèrent fortement de celles que nous avons observées auparavant (granits, gneiss...) : plus récentes, elles renvoient à l'histoire géologique de l'ensemble de la vallée du Gier et du bassin stéphanois avec, en particulier, les filons houillers qui ont marqué une période importante de l'histoire économique de la région.

Georges Vitel nous a indiqué que la cavité ("cupule") visible au centre de la principale roche de Marlin a, comme pour le menhir du Flat, été creusée naturellement par l'érosion différentielle, et non par les humains.

Un grand merci à Georges Vitel d'avoir fait profiter les adhérents et sympathisants du Colibri de ses vastes connaissances en géologie. Trois interventions brillantes qui resteront dans les mémoires !

Merci également à  Mr et Mme Gaucher, qui ont si gentiment accueilli le groupe chez eux le 18 mai, lorsque la pluie menaçait, ainsi qu'aux propriétaires de la "Ferme de la Croix" (au Col de la Croix de Montvieux) qui nous ont autorisés à pique-niquer sur la terrasse de leur établissement, complet ce 5 octobre.

Pour en savoir plus :

  • — "Géologie de la Loire", livre de Georges VITEL, publié par l'Université de Saint-Etienne, 156 pages, 27,50 € Commande possible à :  Service des Publications, Université de Saint-Etienne, 35 rue du Onze Novembre, 42023 SAINT ETIENNE CEDEX 2
  • — "La géologie du Pilat", fiche pédagogique (en 4 pages) éditée par le Parc naturel régional du Pilat en 1989.
  • — "Promenade géologique à Saint-Etienne", par Pierre HABIG et Georges VITEL, Biotope Éditions, collection , "Ballades géologiques" , 46 pages, 2019. 4 €. Cette brochure contient un résumé très condensé de l'histoire géologique de la région de St-Etienne et présente 25 lieux remarquables dont plusieurs se rapportent directement ou indirectement à l'histoire géologique du Pilat.                           Vente en librairie et à l'office de tourisme de St-Etienne.                                                                                                                   Pour passer commande : Editions Biotope, 22 Bd Maréchal Foch, 34140 Mèze. Tel 04.67.18.65.39.  www.leclub-biotope.com
Publié le 07/12/2019 ~ 20:03  Haut

Vendredi 8 Nov 2019: Causerie sur "Comment l'Agriculture peut-elle contribuer à la Biodiversité ?" en collaboration avec l'Association des Amis du Parc du Pilat par Morgan BOCHE horticulteur de Chorée "La Ferme aux Mille Fruits".

Salle comble ce soir à la Maison des Association de Maclas pour écouter d’abord Morgan BOCHE sur l’état des lieux, la prise en compte, la préservation, l’enrichissement de la Biodiversité actuelle, dans sa conception et sa pratique d’agriculteur engagé sur le Pilat. De nombreux acteurs locaux ont répondu présent pour enrichir, en seconde partie un débat ouvert et serein. Ce pourquoi nous remercions les nombreux agriculteurs, horticulteurs, sylviculteurs, maraichers, éleveurs et les organismes représentés : LPO, les Amis du Parc du Pilat, « Annonay Com’une Planète », …

Agriculture.PNG

Avec sa casquette de naturaliste, Morgan nous a d’abord parlé des composantes de la biodiversité : utile (mésanges, chauve-souris), insoupçonnés (abeilles sauvages), domestique (vieille espèces végétales ou animales) … Tout en nous dressant un tableau triste et documenté de la perte de biodiversité actuelle qui ne résiste qu’en zone montagneuse où en particulier les prairies naturelles sont conservées comme en Auvergne. Adieu Tariers des prés, Huppes fasciées, Œdicnèmes, Torcols, Bouvreuils et... pâtés d’Alouettes…

S’ensuivit un rappel des causes multiples : exode rural et abandon du pastoralisme au profit d’une culture intensive de résineux, intensification et remembrement, monoculture et traitements chimiques (bromadiolone), mécanisation. Pour aborder alors les initiatives entreprises par Morgan sur son exploitation : près de 200 nichoirs/dortoirs occupés à 70% par des mésanges et chauve-souris qui se relaient jour et nuit à manger les chenilles, respect et extension de haies et zones humides, …

Nous avons pu alors mesurer aux interventions complémentaires de l’assistance (LPO, exploitants, particuliers, …) le chemin qu’il reste à accomplir pour rétablir un équilibre que nous avons rompu. Certains agriculteurs ont témoigné de leurs difficultés à mettre en place de nouvelles pratiques en raison de conditions de moins en moins stables et prévisibles : réchauffement climatique, nouvelles espèces de ravageurs, … Ce qui nécessite alors temps, investissement et baisse de rendement pour un résultat espéré à moyen terme (semis direct sous couvert sans labour par le GAEC des Hirondelles). Enfin il en ressort sur le terrain un travail qui paraît parfois empirique et expérimental et pour lequel nos agriculteurs préfèreraient appliquer des méthodes éprouvées et obtenir des réponses précises à leur questions pratiques.

En somme, Dame Nature se montre aujourd’hui versatile et il devient compliqué de s’adapter pour retrouver un équilibre naturel synonyme de biodiversité. Souhaitons donc que toutes ces initiatives s’analysent, se diffusent, se partagent, se mutualisent. Pour arriver à se « standardiser » et se généraliser sur notre territoire du Pilat et ailleurs.

Merci encore à Morgan de la Ferme des Mille Fruits sur Chorée, ainsi qu’à toutes les personnes, professionnels et particuliers présents, pour leur contribution à cette soirée très réussie. A en juger par les échanges en petits groupes qui ont duré bien longtemps après que la séance fut levée.

Pour info:

Les actions du Parc du Pilathttps://www.parc-naturel-pilat.fr/les-grands-programmes/

Les actions du CPIE: https://www.cpie.fr/cpie/Contenus.aspx?CONTENT=PROJECT

Publié le 10/11/2019 ~ 18:49  Haut

Samedi 28 septembre 2019 : A la cueillette des champignons en compagnie des guides animateurs du Parc du Pilat avec Maryse et Bernard Jamet, guides animateurs bénévoles du Parc du Pilat

Quelle chance de bénéficier de cette journée ensoleillée pour aller gambader dans la forêt de Taillard aux alentours de Burdigne !

Champignon_2018.JPGNous nous sommes retrouvés à 26 amoureux de la nature devant la petite école de Burdigne pour nous rendre ensemble un peu avant le gite de ski de fond sur une jolie terrasse équipée de tables de piquenique avec un panorama époustouflant sur les Alpes majestueuses. Après un petit topo des lieux et du type de végétation par Bernard, nous sommes tous partis dans des directions différentes pour 1H1/2 de récolte.

Une fois tous réunis et fourbus d'avoir crapahuté sur un terrain accidenté, c'était le moment de faire les comptes ; cinq champignons par personne pour 26 participants ! soit une centaine à étaler sur la table ! C'est peu, me direz-vous pour une omelette si l'on exclut les non comestibles ? Oui mais plus de 20 champignons d'espèces différentes ! que Maryse s'est attachée à tous nous nommer sauf 2 ou 3 d'entre eux car il faut rester humble devant ces membres du règne "fongique" dont certains sont toxiques.

Nous avons appris des choses surprenantes sur le champignon. Ni animal (car immobile), ni plante (car sans chlorophylle), il est le fruit émergent d'un réseau racinaire, le mycélium. Il existe 3 types de champignons: les mycorhiziens qui sont les plus nombreux et vivent en symbiose avec leurs arbres préférés ; les parasites qui vivent au détriment de l'arbre et le tuent peu à peu ; les saprophytes (si!, si!) qui se délectent de feuilles, souches et matières mortes.

Sparassis crépu (ou crête de coq), lactaire poivré, amanites, lépiotes, vesses de loup, tricholomes, bolets,... Nous vous disons à tous, petits et gros, comestibles et toxiques, à l'année prochaine pour une journée aussi ensoleillée.

Après la photo pour immortaliser ce bon moment et une petite pause bien méritée au café de Burdigne, nous sommes repartis contents d'avoir passé une merveilleuse après-midi en compagnie de nos guides.

Merci Maryse, Bernard !

PS: Si certains d'entre nous souhaitent se renseigner ou se joindre à cette Association des Guides Animateurs du Parc du Pilat qui recrute actuellement tous les volontaires bénévoles, voici leur site et leur n° de téléphone : http://guidespilat.blogspot.com/p/qui-sommes-nous.html   07 81 31 13 08

Association dont la mission principale est de faire découvrir le Pilat et ses abords à travers ses habitants, ses paysages, ses richesses naturelles, son patrimoine, son histoire, sa géographie, son économie…

Publié le 10/10/2019 ~ 15:54  Haut

Vendredi 5 Avril 2019 : Causerie sur "Le Bestiaire du Pilat" par Guillaume Chorgnon.

Une soirée toute en découverte et légèreté en compagnie de Guillaume Chorgnon.

Guillaume fidèle à sa passion des insectes s’est plongé dans divers livres et autres sources pour nous faire partager sa curiosité sur le monde des petites bêtes que nous pouvons voir dans le Pilat.

Bestaiaire.JPGIl commence par nous raconter que le nom « bug » (petites bêtes en anglais) est à l’origine du terme « bug informatique » du fait que ces dernières, attirées par la chaleur, créaient de véritables problèmes dans les premiers ordinateurs!

Avec pour support les nombreuses photos de petites bêtes qu’il a prises lui-même dans le Pilat ou parfois ailleurs, il nous montre différentes espèces étonnantes et/ou insolites par leur taille (le Grand paon de Nuit, le plus grand papillon d’Europe), leur nom, leur forme (le Membracide-bison qui ressemble à un bison ; la mouche scorpion avec son abdomen recourbé vers le haut comme un dard), leurs couleurs (le camouflage de certains papillons), leurs mœurs (la Pisaure admirable, une araignée qui surveille admirablement bien sa couvée en la portant sous son ventre ; les cercopes et leurs crachats de coucou)…

Je ne pourrais vous en dire plus étant donnés le nombre et la richesse des informations de cette soirée ! Entre humour et anecdotes scientifiques, Guillaume a su nous captiver toute la soirée.

Merci à toi Guillaume et à bientôt pour une autre causerie, sur quel thème cette fois-ci ?

Publié le 01/08/2019 ~ 14:59  Haut

Samedi 22 juin : Sortie à la découverte du Jardin Partagé de Choron en compagnie de deux de ses membres Denis Choron et Laurent Trouillet, deux jardiniers amateurs volontaires, observateurs, curieux et humbles devant la nature, passionnés et partageurs avec leurs semblables.

Nous avons été une bonne trentaine d’enfants et adultes à avoir répondu à l’invitation de Denis et Laurent pour nous faire visiter leur Jardin Partagé de Choron. Il s’agit d’un terrain de près de 1000 mètres carrés travaillé par 8 personnes dont Denis et Laurent ainsi que Damiens, enseignant maraîcher professionnel. Un joli coin de paradis ombragé avec sa mare, sa cabane, sa serre et ses… toilettes sèches.

Choron2019.JPG

Permaculture, culture conventionnelle, agrobiologie, paillage, butage, expérimentation, … chacun vient avec son savoir, ses expériences, ses idées, ses résultats, mais aussi ses doutes et ses convictions pour les partager ensemble avant de mettre librement en pratique le fruit de ces échanges sur sa propre parcelle.

Comme le dit Laurent, les maîtres mots sont patiences et observation pour apprendre à connaître son sol et comprendre son évolution en fonction de ce qu’on lui apporte, de ce qu’on y fait pousser.

Comme le dit Denis, l’important est de mettre en pratique continuellement dans un domaine complexe loin d’une science exacte. Où il faut parfois ne pas trop réfléchir, faire simplement et avancer ainsi de façon empirique.

On le devine rapidement, l’humilité, la patience et l’observation de nos deux hôtes les nourrissent d’usage et de raison ; s’il manque d’eau, cela profitera aux racines qui s’enfonceront davantage et rendront la plante plus résistante ; maintien des herbes folles qui sont une richesse pour la faune (crapauds, lézards verts, chevreuil,…) ; alternance des pieds d’espèces différentes pour éviter la propagation des maladies ; récupération des meilleures graines et semis ; associations concombre-tournesol et différents mode de paillage pour enrichir les sols et économiser l’eau ; …

La liste est longue de tout ce que nous avons appris de la part de Denis et Laurent. Car elle est le résultat de 8 personnes qui travaillent, expérimentent et récoltent en parallèle tout en mutualisant leurs connaissances et leurs efforts. Leur dernier conseil : que le jardin soit avant tout le royaume des enfants où ils puissent voir pousser les vraies choses de la vie.

 Ce qui est sûr, c’est que nous avons tous passé une excellente après-midi en bonne compagnie sous un soleil radieux. Et que nous serions curieux de revenir l’an prochain pour observer les évolutions du jardin de Choron !

Merci Denis, merci Laurent et à bientôt !

Publié le 01/07/2019 ~ 07:39  Haut